Archives  Perdrizet

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Entre Paris et l'Égypte (1928-1938)

Atargatis de Zagazig

Statue d'Atargatis trouvée dans le Nil, conservée au Musée égyptien du Caire et publiée par Paul Perdrizet dans les Mélanges Cumont (1936)

Tunique liturgique historiée de Saqqarah (détail)

Détail des broderies de la tunique liturgique de Saqqarah, au Musée égyptien du Caire, publiée par Paul Perdrizet dans les Monuments Piot (1934)

Pénitence et ravissement de sainte Madeleine

Enluminure du Livre d'heures de Marguerite d'Orléans publiée par Paul Perdrizet dans le Calendrier parisien du Moyen Âge (1933).

Portrait sculpté de saint figuré en pèlerin de retour de Rome

Portrait de saint non identifié provenant d'Évreux et figuré en pèlerin revenant de Rome ; publié par Paul Perdrizet dans le Seminarium Kondoviakum (1932)

Icosaèdre égyptien

Icosaèdre de bronze inscrit (dé à 20 faces) publié par Paul Perdrizet dans le BIFAO (1931)

Fouilles de la nécropole d'Hermopolis Magna

Dégagement d'un temple funéraire à Hermopolis Magna vers 1933-1936

Scènes du cycle d'Œdipe sur une fresque d'Hermopolis Magna

Fresque funéraire représentant des scènes du cycle d'Œdipe, dans une tombe d'Hermopolis Magna, publiée par Paul Perdrizet dans Temples et maisons funéraires (1941)

Terre cuite égyptienne du musée du Caire

Terre cuite égyptienne d'époque gréco-romaine provenant du Fayoum, musée du Caire, n°3156

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Fouilles de la nécropole de Tounah el-Gebel (?)

 L’année 1928 correspond dans la carrière de Paul Perdrizet à la fois à la fin de l’aventure syrienne et au retour en Égypte, après un hiatus de seize ans. C’est à l’invitation de Pierre Lacau, le directeur du service des antiquités d’Égypte, qui lui propose de faire le catalogue des terres cuites du musée du Caire, que Paul Perdrizet doit ce retour. Le fait que Pierre Jouguet — qui avait travaillé le premier sur cette collection — ait justement pris la direction de l’Institut d’archéologie orientale du Caire y est probablement aussi pour beaucoup.

 Le dossier des terres cuites gréco-romaines du Caire, entamé avant la première guerre mondiale, traîne néanmoins car Paul Perdrizet entame parallèlement de nouvelles recherches qui le ramènent sur le terrain des études médiévales. Son ami Georges Friedel, président du conseil de l’imprimerie Berger-Levrault et collègue à l’université de Strasbourg, lui confie un livre d’heures parisien du XVe siècle dont l’étude le passionne. Elle le conduit à publier ses deux dernières monographies majeures, consacrées aux calendriers liturgiques, le Calendrier parisien à la fin du Moyen Âge d’après le Bréviaire et les livres d’heures (1933) et une suite, le Calendrier de la Nation d’Allemagne de l’ancienne Université de Paris (1937). Ces deux ouvrages sont en réalité de véritables catalogues de saints, où Paul Perdrizet explique, avec une érudition toujours aussi impressionnante, les particularités hagiographiques et liturgiques des saints vénérés à Paris.